Pourquoi ?

Il ne comprit pas vraiment ce qu’il se passa lorsqu’il se réveilla, mais il comprit tout de même qu’un docteur allait venir l’ausculter, à cette idée, Jessy se renferma un peu mais, il ne dit rien, se rendormant paisiblement, réveillé de nouveau lorsque le docteur arriva puis, se laissant faire malgré la peur, le dégoût et encore mille sentiments, il finit par se lever. L’hôpital. Il ne voulait vraiment pas y aller. Glissant sa main dans celle de son père, ils allèrent à l’hôpital accompagné du médecin. Jessy ne savait pas trop ce qui se passait, mais il fut séparé de Vesh, lui alla d’un côté, Vesh de l’autre. La peur l’envahit et pourtant, pour faire plaisir à son papa, il suivit le médecin qui l’amena dans son bureau…

Du côté de Vesh un interrogatoire avait lieu avec un autre docteur. S’en qu’ils soient aux courant, le médecin avait vu ce qu’avait Jessy et pour être sur de tout, il fallait que des questions soient posé à cet homme, pour être sur qu’il n’ait pas violé l’adolescent. Les questions fusaient les unes derrières les autres, toutes des plus embarrassantes à la plus débile, des questions.

Du côté de Jessy, il eut droit aussi à des questions et, il répondit du mieux qu’il le pouvait mais, lorsque la voix du docteur lui demanda s’il avait déjà eut des relations sexuelles, si elles avaient été voulut ou non, Jessy se renferma et il ne répondit rien enfin au début, ensuite, il se contenta de dire que oui, il avait déjà des relations forcées. Mais, il ne dit rien d’autre, le médecin par contre paru un peu effrayé. Finalement, il demanda à Jessy de se lever pour aller s’allonger sur le lit. Tendant son bras sous les ordres qu’on lui donnait, son sang coula doucement dans un tube et ensuite, on lui souleva le T-shirt, là ça ne passa pas, Jessy se leva d’un bon en hurlant un non. Mais, le docteur s’approcha tout de même de lui, lui expliquant que cela allait lui dire ce qu’il avait. Jessy mit plus d’une demi-heure à accepter ce drôle de contact sur son ventre et finalement, il ferma les yeux, ne comprenant vraiment pas ce qu’il se passait. Finalement, il pu se rhabiller et à la demande du docteur, Jessy resta assis sur un fauteuil dans le bureau vide du médecin. Celui-ci était partit rejoindre Vesh et son collègue.

Entrant dans la pièce, le médecin salua Vesh en demandant un contenue des réponses de cet homme et alors, il s’approcha de celui-ci.

C’est votre fils ?

Il devait savoir, s’il devait ou non lui dire ce qu’avait le jeune garçon. Si petit, un jeune garçon, un enfant, il soupira et lorsqu’il entendit la réponse, il se plaça devant Vesh et doucement, ses lèvres s’entrouvrirent pour laisser place au diagnostique.

Eh bien votre fils attend un enfant.

Jessy lui, il avait regardé ce que lui avait fait le docteur pendant qu’il n’était pas là et il découvrit également ce qu’il avait déchirant toutes les photos des écographies, il se recroquevilla dans un coin du bureau, les pleures et sanglots laissant un bruit de fond. Les photos entouraient Jessy qui pleurait toutes les larmes de son corps. Même s’il ne savait pas vraiment comment le médecin avait put voir cela, il savait parfaitement ce que voulait dire « le jeune patient attend un enfant, il est enceint. » Les larmes se firent plus belles en pensant à cela. Il ne voulait pas, non, il ne voulait pas…

Vesh avait immédiatement sous ordre du médecin emmener Jessy à l'hopital. Mais à peine arrivés là-bas on le conduisit dans une pièce en lui demandant des questions très bizarres allant même jusqu'à avez-vous violer cet enfant. Vesh les regarda d'un air étonné presque comme s'il allait faire une crise cardiaque.

"- Mais vous êtes fou ?! Vous croyez vraiment que je vais toucher à un gosse ! Je l'ai juste sauvé quand il avait des problèmes en décidant de l'adopter. Il est comme mon fils. Quand je l'ai trouvé il s'était ouvert le bras pour se retirer une puce. Je ne connais pas tout son passé mais il m'a dit avoir été obligé de faire le trottoir. Cela fait quatre jours qu'il est avec moi. Au début il ne mangait pas et ne dormait pas beaucoup. Quand je ne suis pas avec lui il ne semble pas pouvoir dormir sans faire de cauchemars. Je ne peux pour l'aider que l'entourer d'affection. Devenir sa famille. Pourquoi ? Qu'est ce qu'il a ? Il va mourir ? Il a une grave maladie ?"

Le docteur le rassura sur le fait qu'il n'avait pas de maladie. Vesh du attendre la fin de l'oscultation de Jessy tournant comme un lion en cage comme ressemble certains futurs-pères mais lui c'était du à l'inquiétude pour Jessy et à une soudaine envie de s'écrouler pour maudire la vie ou juste pour prier que ce ne soit rien de grave. Quand Vesh entra enfin dans le lieu où se trouvait Jessy la panique le submergea. Le docteur demanda si Jessy était son fils.

"- Oui c'est mon fils."

Mais lorsqu'il apprit la nouvelle Vesh ne put que dire non ce n'est pas possible. Il ne pouvait croire que tous les efforts de Jessy pour s'en sortir venaient d'être réduit à néant par cette nouvelle. Vesh se tourna vers Jessy et alla vers lui pour le prendre dans ses bras.

"- Ne t'inquiète pas mon ange. Je suis là. Si tu ne le souhaite pas tu pourra toujours demander au médecin pour avorter. Ne t'inquiète pas je serais toujours là pour toi. Quelque soit la décision car je suis ta famille aujourd'hui. Je ne veux que ton bien."

Vesh ne le montrait pas mais il était aussi détruit par cette nouvelle car l'état de Jessy luyi faisait mal, horriblement mal. Même si lui n'avait pas connu cela, il souffrait. Puis il fit une petite demande à Jessy pour essayer de lui remonter un peu le moral.

"- Cela te dirais de t'appeler Jessy Maundrell ? De devenir mon fils adoptif aux yeux de tous ?"

Puis Vesh repartit dans sa litanie de paroles pour rassurer Jessy, lui dire qu'il ne l'abandonnerait jamais et qu'il ferait tout pour l'aider, pour le sauver. Il serrait doucement Jessy dans ses bras en cherchant à lui communiquer chaleur et réconfort dans ce moment des plus durs.

Les larmes coulaient indéniablement sur les joues de Jessy, recroquevillé sur lui-même dans un coin dans la pièce, tout son corps tremblait alors qu’il pleurait, toutes les larmes de son cœur s’écoulaient sur ses joues. Il ne comprenait pas encore très bien mais…il n’en voulait pas de cette chose dans son ventre, non, ce n’était pas possible, pas possible. Puis, il vit Vesh arriver vers lui, son regard se posa rapidement sur lui avant qu’il ne sente des bras l’entourer. Lorsqu’il sentit cette étreinte, ses larmes se firent plus fort, ses sanglots aussi, il se lâchait complètement dans les bras de cet homme qui en quatre jours était devenu quelqu’un dont-il avait énormément besoin. Il entendait sa voix s’en vraiment l’écouter, non, s’en vraiment l’écouter. Puis, sa demande, de devenir son vrai fils. A cette question, Jessy se contenta d’hocher positivement la tête un petit sourire se dessinant sur son visage avant de repartir en millier de larmes. Ses bras finirent également par entourer le corps de Vesh. Puis, sa voix raisonna dans la pièce et de nouveau, de nouveau……

- Je……sale, je suis…tellement sale…maintenant…maintenant……

Les larmes se firent des plus fortes alors qui resserraient ses bras autour de son père. Quant aux médecins ils ne savaient pas quoi faire, ils ne se seraient jamais douter devoir s’occuper d’un enfant qui avait fait partit d’un quelque conque trafic de prostitution. Ils ne savaient pas ce qu’il devait lui dire. Mais le pire qu’ils sentir tous deux leurs corps se briser en entendant la voix de l’enfant dire qu’il était sale. Il ne savait pas quoi faire et puis, finalement, l’un deux s’approcha de Jessy. Il devait se calmer. Et au vue de sa maigreur, il fallait aussi qu’il commence un traitement spécial pour reprendre un peu de poids. S’approchant de Jessy, le docteur enfonça une seringue dans le bras de Jessy, celui-ci se retourna rapidement hurlant « NON » en se débattant avant de doucement sombrer dans le sommeil dans les bras de Jessy. Un calment voilà ce qu’on venait de lui injecter. Et pourquoi Jessy avait réagit ainsi ? Car pour lui seringue voulait dire drogue et drogue voulait dire viole répétés.

Les médecins demandèrent à Vesh d’allonger Jessy pour finalement lui faire signe de s’asseoir, une discutions devait être faite, d’un pour donner un traitement à Jessy et aussi pour le faire leur patient personnel, il était hors de question de laisser partir un enfant comme ça s’en le suivre. Lorsque tout le monde furent assis, le plus vieux des médecins finit par prendre la parole.

Monsieur Maudrell, nous allons fournir à Jessy un traitement pour son poids. S’il ne continue pas à se nourrir il va finir par vraiment tomber malade déjà que cette grossesse ne va pas arranger son état de fatigue rapide. Donc, vous devrez lui acheter des aliments relativement nourrissant, il devra manger au moins une fois par jour ses aliments nourrissant. Peut importe comme vous les cuisinez. Peu aussi suffira, vous devez le faire manger plus petit à petit, mais faite tout pour qu’il mange. Sinon, il perdra la vie. Il est très malade.

Un silence se fit entendre, un silence qui pouvait se faire pesant, les médecins savaient que ce n’était pas le vrai père de Jessy, mais même, cette nouvelle devait l’anéantir et pourtant, ils continuèrent, ils devaient lui dire tout ce qu’il devait faire pour que Jessy se remette sur pied ne serait-ce que physiquement.

Sinon, j’ai également remarqué des plaies et des marques violentes sur son corps. D’abord, son bras, par chance il était très bien soigné et la cicatrisation à commencé, continuez à changer le pansement tout les jours après une douche du soir et tout se devrais ce passer correctement. Comme j’ai remarqué qu’il était très difficile de la toucher, je préfère ne pas vous le faire emmener à l’hôpital pour qu’on lui fournisse les soins, non, vous, il vous approche. Il y à aussi son corps, la totalité du haut de son corps qui est recouvert de marques relativement horrible les une que les autres. Il vous faudra aussi les soigner, je ne sais pas comment il en à eut certaines car elles sont profondes, mais il vous faudra les désinfecter comme pour le bras. Mais surtout, le tatouage qu’il à dans le dos, Jessy à l’air de l’avoir charcuté comme pour essayer de l’enlever, s’il continue comme ça, cela va s’infecter. Avez-vous remarqué quelque chose qu’il faisait comme pour se nettoyer, purifier ? Souvent chez les personnes qui on eut ce genre de traumatisme, des signes de, comment dire, purification apparaisse dans leur comportement.

Le médecin voulait savoir si, comme il le pensait Jessy se frottait au sang lorsqu’il se lavait, il faudrait lui en empêcher, prendra la douche avec lui ou rester dans la salle de bain. Mais il fallait absolument qu’il arrête de se détruire mais, malheureusement ça ne sera pas si facile à faire. Non, ce serait même extrêmement difficile et des deux côtés.

Finalement, l’entretient se termina et après avoir fournis les ordonnances nécessaires à Vesh, ils les laissèrent partir, l’enfant dans les bras de son père, il dormait encore.